Chaque année, 315 millions de colorations capillaires seraient vendues en France* ! Le marché de la coloration capillaire représenterait 20% du marché capillaire global. Si 60% des femmes** préfèrent aller chez le coiffeur, la pandémie a fortement stimulé le marché des colorations à faire soi-même. Majoritairement chimiques, elles se font également de plus en plus végétales. Mais comment les colorations capillaires fonctionnent-t-elle ? Nous vous expliquons tout dans cet article.
Connaître la composition du cheveu pour comprendre le fonctionnement des colorations capillaires
Pour bien comprendre l’action des colorations, il faut connaître le cheveu. Ce-dernier est ainsi composé :
- du bulbe
- de la tige
C’est la tige qui est plus particulièrement concernée par la coloration. La tige comprend :
- le canal médullaire : situé au centre du cheveu, il en détermine l’épaisseur.
- le cortex : composé de fibres de kératine et de mélanine (ce qui donne la couleur au cheveu), il donne élasticité et résistance au cheveu.
- la cuticule : elle recouvre le cortex, elle est construit en forme d’écaille. C’est la partie supérieure du cheveu.
Composition de la tige capillaire
Colorations temporaires, semi-permanentes, permanentes ou végétales : comment s’y retrouver ?
La différence réside dans le processus de fixation et l’origine des pigments.
Coloration temporaire
Les pigments se fixent à la surface du cheveu (cuticule). Il s’agit ainsi de donner un reflet éphémère qui disparaît au premier shampooing.
Coloration semi-permanente
En général, les colorants utilisés dans ce type de composition ont de bas poids moléculaires et une grande affinité pour les fibres kératiniques ; ces caractéristiques leur permettent de pénétrer à l’intérieur de la cuticule et de diffuser dans le cortex. Ces colorations sont capables de résister à plusieurs shampoings (en général six à huit) mais donnent au cheveu une couleur plus fade que les colorations permanentes. Elles servent ainsi à colorer les cheveux dans leur nuance naturelle ou un peu plus foncé, apportent des reflets et peuvent camoufler les cheveux blancs (s’ils sont bien répartis dans une chevelure n’en comportant pas plus de 30 %).
Colorations permanentes
Ce type de coloration implique une oxydation qui, cette fois, entraine une modification de la couleur naturelle des cheveux. Les pigments pénètrent donc en profondeur, à l’intérieur du cheveu et viennent se substituer à la mélanine naturelle. Cette coloration modifie la nature du cheveu de façon irréversible.
Ce type de coloration, qui est le plus utilisé, permet d’obtenir un changement important de la couleur des cheveux, en plus clair ou plus foncé, en reflets, ou pour colorer les chevelures comportant un pourcentage élevé de cheveux blancs (jusqu’à 100 %).
Ces colorations sont donc durables dans le temps : ce sont les seules qui offrent aux cheveux une coloration qui dure jusqu’à la repousse de la fibre capillaire, résistante à l’action des shampoings et des autres facteurs externes tels que le séchage, le frottement ou encore la lumière. Contrairement aux deux autres types de coloration, les produits de coloration permanente contiennent des colorants dits d’oxydation formulés dans un support cosmétique alcalin (crème) à mélanger avec un agent oxydant au moment de l’emploi (voir tableau).
L’élaboration/ la formulation des teintes est construite à partir de deux composants : les bases, qui vont donner le fond de la couleur et couvrir également les cheveux blancs, et les coupleurs, qui vont donc modifier les nuances et apporter des reflets.
Colorations végétales
Elles sont une tendance croissante avec l’intérêt marqué des consommateurs pour le naturel et le bio.
Dans ces cas, il n’y a alors pas de processus chimique, ni d’oxydation des cheveux. La coloration naturelle végétale provient de plantes tinctoriales comme le Henné, l’Indigo ou l’Amla. Les plantes sont réduites en une poudre très fine qui mélangée à de l’eau, s’applique ensuite sur les cheveux. Le Henné s’accroche à la fibre du cheveu et comble les écailles.
Les teintes possibles sont donc limitées à ce que la nature propose !
Il faut souvent deux étapes pour une coloration végétale. La première couche permet alors de couvrir la surface du cheveu et la deuxième permet d’apporter la couleur et de jouer ainsi sur son intensité.
La coloration aux plantes est par ailleurs, unique et propre à chaque cheveu. La couleur dépendra par conséquent, du type de cheveu, du pH et de la couleur d’origine. En revanche, il n’est pas possible d’éclaircir le cheveu.
Les colorations capillaires made by Capillor : découvrez Linka
Linka est le fruit d’un long travail de recherche & développement pour offrir une solution aux consommatrices qui souhaitent plus de naturalité tout en restant sur une coloration efficace et précise quant à la couleur obtenue.
Linka est donc une coloration permanente :
- sans ammoniaque ni PPD
- à 82% naturelle
- de conception française, au sein de notre propre laboratoire de formulation à Saint-Jean-de-Braye
- avec un procédé unique associant 4 huiles de nos terroirs, minutieusement choisies pour leurs vertus par notre équipe scientifique :
- l’Huile de Colza : prolongateur de couleur, elle apporte de la luminosité et de l’intensité.
- l’Huile de Noisette : elle protège le cuir chevelu et répare le cheveu.
- l’Huile de Maïs : elle stimule la circulation du cuir chevelu et le protège contre les irritations.
- l’Huile de Tournesol : elle apporte de la souplesse et de la brillance, elle nourrit le cheveu.
Linka veut s’inscrire ainsi comme l’alliance parfaite entre la chimie de l’Homme et l’alchimie de la Nature. Retrouvez les produits de la gamme sur notre boutique.
Vous l’aurez donc compris, à chaque femme et chaque besoin, correspond un type de coloration capillaire. Toutefois, quel que soit le type de coloration choisi, il vous appartient de toujours procéder à un test d’allergie préalable :).
Sources :
**Chambre des Métiers et de l’Artisanat
